Affiche de Kyoto

Un patrimoine historique unique au Japon

Ancienne capitale impériale du Japon de 794 à 1868, avant Tokyo et considérée comme lieu de passage incontournable pour tous les visiteurs, Kyoto est la ville des temples et des jardins zen. La ville ne compte pas moins de 2000 temples et sanctuaires, dont parmi les plus célèbres le Kiyomizu Dera, le Kinkaku-Ji ou Fushimi Inari. Chose rare pour une grande ville japonaise, ici la hauteur des bâtiments est régulée, afin de ne pas obstruer la vue sur les bâtiments traditionnels. Autre chose atypique au Japon, le plan d’urbanisme a été conçu selon un modèle rectiligne avec des rues à angle droit.

Quand on imagine Kyoto, on pense aux geishas, même si elles sont présentes dans plusieurs villes du Japon, leur image est surtout associée à la ville de Kyoto.

Cependant peu savent qu’il existe en réalité des geishas, des geikos et des maikos. La différence peut paraître subtile, mais elle existe bel et bien.

« GEI » signifie « art », et « SHA » signifie « personne ». Une geisha est donc une femme qui maîtrise tous les arts traditionnels japonais, la musique, la danse, le chant, la conversation… Même si de nos jours le terme n’est quasiment plus utilisé, on appelle « geiko » les geishas de Kyoto.

Les maikos sont quant à elles des apprentis geishas, leur apprentissage peut prendre jusqu’à cinq ans, précédé d’une période préparatoire de six mois.

À Kyoto, les geishas sont surtout présentes dans le quartier de Gion, emblématique de Kyoto avec ses petites maisons en bois qui abritent salons de thé et restaurants.

L’ascension de Fushimi Inari

Il serait trop long d’évoquer tous les lieux d’intérêt à Kyoto, alors j’évoquerai simplement le lieu qui m’a le plus marqué, le sanctuaire shintoïste de Fushimi Inari.

Fondé à partir de 711 et édifié à flanc de colline sur le mont Inari, il est constitué d’environ pas moins de 10 000 toriis (grandes portes en bois peintes en rouge vermillon). Ces toriis sont disposés tout le long d’un parcours de quatre kilomètres qui mène vers le sommet du mont, soit une ascension de 233 mètres. Au début du parcours, les torris sont tellement rapprochés les uns des autres qu’ils forment un véritable tunnel.
Le parcours est ponctué de petits sanctuaires, dont certains méritent vraiment de s’y attarder.

Un des moments idéal pour visiter Fushimi Inari est la fin d’après-midi. Arrivé au sommet, une vue panoramique sur Kyoto s’offre à vous sous la lumière de la fin de journée. Attaquez ensuite la descente de nuit et une toute autre atmosphère s’offre à vous. Les sanctuaires qui ponctuent le chemin sont envahis d’une ambiance magique tout droit sortie d’un dessin animé de Miyazaki et les nombreuses statues de renard qui peuplent les lieux semblent prendre vie.

Une visite de Kyoto commence et se termine par la gare. Inaugurée en 1997, c’est une des plus célèbres gares du Japon par son architecture ultra-moderne et massive signée Hara Hiroshi, en contraste total avec l’image de la ville.

Kyoto est une ville qui vaut le détour, toutefois elle n’en est pas moins victime de son succès. Il est donc fortement recommandé de la visiter hors saison, afin de ne pas se mêler au flux du tourisme de masse.

Les idéogrammes signifies “Kyoto”
京 se lie ici “Kyo” et signifie “Capitale”
都 se lie ici “To” et signifie “Ville”
Kyoto signifie donc “La capitale”
Le mot Kyoto est également écrit en alphabet syllabaire Hiragana en dessous.