Affiche de Osaka

Osaka, une ville au caractère bien trempé.

Troisième ville du Japon après Tokyo et yokohama, elle forme avec les villes qui l’entourent, dont Kyoto et Kobe, la deuxième agglomération du pays. Osaka est la capitale de la région du Kansaï.

De Osaka, on connaît surtout sa gastronomie, sa richesse culturelle et ses habitants réputés plus amicaux et d’un naturel plus joyeux que les tokyoïtes. À vrai dire les tokyoïtes que j’ai rencontré étaient très amicaux, donc difficile pour moi de dire si cela est réellement fondé ou pas.

Une des premières choses que l’on fait quand on visite une ville après un plus ou moins long voyage, c’est manger. Côté gastronomie, on peut citer les Takoyaki (petites boules fourrées au poulpe), les Okonomiyaki (entre la crêpe et le pancake, généreusement garni entre autres de choux et de katsuobushi), les Osaka sushi (sushi en forme carré) pour ne citer que ceux-là.

Namba, un quartier bouillonnant.

Lieu de passage obligé pour tout voyageur qui visite Osaka et qui veut en prendre plein les yeux, le quartier de Namba. C’est le plus animé de la ville, un lieu de divertissement par excellence dans une ville qui n’en manque pas.

Dotonbori en est son centre névralgique, il s’étend le long du canal du même nom. Connues pour ses grandes enseignes lumineuses, vous avez sûrement déjà vu la photo de la plus célèbre d’entre elles, la fameuse enseigne Glico (une marque de confiseries). C’est précisément ce lieu que j’ai décidé de montrer dans cette affiche, car il parle à tout le monde.

En déambulant dans ces rues, impossible d’échapper aux délicieuses odeurs qui émanent de chaque restaurant. D’ailleurs tous ces établissements se livrent une guerre sans merci pour qui aura la devanture la plus extravagante.

Osaka, comme toutes les grandes villes japonaises, est une ville de contraste, le long de ces avenues très animées , il n’est pas rare de tomber sur une charmante ruelle ou un temple.

Osaka et son château.

Osaka ce n’est pas que du tumulte et des néons, situé à l’est de la ville, le château d’Osaka occupe une place de choix. Le parc qui l’entoure est plutôt grand et offre un vrai bol d’oxygène. Le château quant à lui est cerné par de larges douves et d’épais murs d’enceinte. Sa silhouette se marie avec merveille avec ses voisins les grattes-ciel de verre.

Comment parler d’Osaka sans évoquer le Kansai-ben. Le Kansai-ben représente l’ensemble des dialectes parlés dans la région du Kansai, mais de nos jours il est essentiellement associé au dialecte de la ville d’Osaka.

C’était autrefois la langue officielle, avant que Edo (ancien nom de Tokyo) ne devienne la capitale, et que le japonais parlé à Tokyo ne prenne sa place. Le Kansai-ben est plus chantant et plus familier que le japonais officiel.

Certains Tokyoïtes que j’ai rencontrés ne considèrent pas cette langue comme du japonais, la rivalité entre Tokyo et Osaka peut d’ailleurs être comparée à celle entre Paris et Marseille.

Toutefois, beaucoup d’autres Tokyoïtes lui trouvent un côté cool et décontracté.

Les idéogrammes signifies “Osaka”
奈 se lie ici “O” et signifie “Grand”
良 se lie ici “Saka” et signifie “Colline”
Osaka signifie donc la “grande colline”.
Le mot Osaka est également écrit en alphabet syllabaire Hiragana en dessous.